Semaine tristesse

La semaine s'annonçait bien avec l'arrivée de Debbie en milieu de semaine mais ce 14 juillet, jour de fête, l'horreur a encore frappé. Effroi, torpeur, chagrin ... Je pense à tous ces gens qui étaient au mauvais endroit au mauvais moment.

La vie cependant continue alors on a fait comme si de rien n'était. Nous sommes sortis, avons profité du beau temps, avons continué à vivre tout simplement. Nous nous sommes entre autres baladés sur le chemin côtier du Cap d'Antibes un soir et avons pique-niqué au bord de la mer avec en fond sonore le bruit des vagues qui se fracassent sur les rochers.

Côté lecture, j'ai fini Des garçons bien élevés de Tony Parsons (titre original :The Murder Bag). Ils sont sept. Ils se connaissent depuis vingt ans, tous anciens élèves de la très prestigieuse école de Potter's Field, venus des meilleures familles, riches et privilégiés, mais quelqu'un a décidé de les éliminer un à un. L'inspecteur Max Wolfe va mener l'enquête, depuis les bas-fonds de Londres jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir au péril de sa vie. On sait dès les premières pages quel acte ils paient dans le reste du roman mais on ne sait pas qui le leur fait payer.

Ce que j'en ai pensé:

Je l'ai trouvé pas mal. C'est un polar classique avec quelques rebondissements qui se laisse lire mais sans grande originalité. Je connaissais l'auteur car j'avais lu Man and Boy (Un homme et son fils) que j'avais beaucoup aimé à l'époque et qui avait reçu le prix Book of the Year. Ce roman léger parle d'un homme face à un divorce et à ses nouvelles responsabilités de parent isolé qui réapprend à être un homme, un père et un fils.

Après avoir lu tous ces romans policiers, j'ai décidé de faire une pause et j'ai lu un roman un peu fantastique qui parle du deuil, de la solitude et de l'amour: Naoko de Keigo Higashino. C'est l'histoire de la famille Sugita qui mène une vie simple et heureuse dans son petit pavillon de banlieue jusqu'à ce qu'un jour, la mère Naoko et la fille Monami soient victimes d'un accident de car. Tandis que Naoko succombe à ses blessures Monami reprend connaissance mais le père Heisuke va alors se rendre compte avec effroi qu'en fait l'âme de Naoko s'est transportée dans le corps de Monami.

J'ai aimé ce livre! L'auteur décrit le quotidien d'un père et de sa fille et les difficultés qu'ils rencontrent car en fait le corps de sa fille abrite l'âme et la personnalité de sa femme. Le père devient jaloux, possessif et paranoïaque car il ne supporte pas que sa femme, qui vit dans le corps de sa fille, devienne indépendante et libre. Si l'idée de départ est fantaisiste - la migration d'une âme d'un corps vers un autre corps - les réactions du personnage sont réalistes. Ce roman est original, marquant et surprenant jusqu'à la fin et m'a conquise, je n'en dis pas plus.

J'ai commencé Soie de l'auteur italien Alessandro Baricco et une fois n'est pas coutume, je lis en français. L'intrigue se déroule dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle et en partie au Japon. Décidément le pays du soleil levant ne me quitte pas! Alessandro Baricco semble être un auteur incontournable dans la littérature moderne italienne. C'est l'histoire d'Hervé Joncour qui, afin de sauver les élevages de vers à soie contaminés par une épidémie, se rend au Japon pour acheter des oeufs de vers à soie. Laissant sa femme Hélène derrière lui, le jeune homme entreprend le voyage long et périlleux pour aller au Japon, où il rencontre un seigneur, Hara Kei, qui devient son ami et lui permet d’acheter des oeufs sains de vers à soie. Hara Kei est accompagné d’une jeune fille aux yeux non orientaux pour laquelle Hervé ressent une attirance, attirance qui semble réciproque…

Je vous en dirai plus la prochaine fois. Bonne semaine!

#Rendezvousdudimanche