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Sauve qui peut!

Je vais vous parler de deux sorties ciné que nous avons faites.

Je commence par "Get out", un excellent thriller que nous avons vu le week-end dernier.

L'affiche du film n'est pas terrible mais la bande-annonce a piqué ma curiosité et j'ai voulu absolument aller le voir. Le film raconte l'histoire de Chris, un photographe afro-américain, qui sort depuis quelques mois avec sa petite amie, Rose, qui est blanche. Il rencontre ses parents pour la première fois à l’occasion d’un week-end dans leur résidence à la campagne mais une fois sur place, Chris se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond et tout devient de plus en plus étrange.

Le film montre l'aspect insidieux du racisme ordinaire et des préjugés et stéréotypes. Le racisme est la véritable menace, l'horreur auquel le héros fait face dans ce film d'horreur qui n'en est pas vraiment un: il y a très peu de passages sanguinolents et tout se passe dans notre imaginaire! C'est plutôt un film de peur, un thriller psychologique. Le malaise est bien là, le climat est malsain, angoissant, oppressant même, mais le film n'est pas dénué d'humour non plus. Je le recommande à tous ceux qui aiment les thrillers!

J'ai vu aussi le très bon film "The Young Lady" de William Oldroyd. L'histoire se déroule dans l'Angleterre rurale du dix-neuvième siècle. Une jeune femme mène une vie malheureuse et ennuyeuse auprès d'un Lord qui a deux fois son âge. Un jour, elle tombe amoureuse d’un jeune palefrenier et découvre la passion. Elle ne recule devant rien pour vivre son amour impossible. C'est l'histoire d'une femme qui bafoue les valeurs de son époque et qui est prête à tout pour s'émanciper et sortir du carcan dans lequel elle est condamnée à vivre. C'est un film sur la condition de la femme dans la noblesse rustre et peu argentée, sur la dureté des relations entre les hommes et les femmes, sur la violence des rapports entre les maîtres et les domestiques, sur la brutalité d'une société mysogyne et patriarchale qui transforme une jeune fille naïve et innocente en véritable monstre. J'ai ressenti de la sympathie pour cette femme éprise de liberté qui veut prendre son destin en main et quand la dame blanche (au début du film on la voit en mariée) s'est métamorphorsée en veuve noire diabolique je n'ai pas cessé de la trouver envoûtante et fascinante, sûrement grâce au jeu de l'actrice principale vraiment formidable. J'ai trouvé son visage magnétique et très beau. Les images sont très belles aussi. Un film à voir!

Nous n'avons pas fait de balades et pour cause, nous avons commencé notre projet peinture. D'abord, il a fallu acheter la peinture et aller dans un magasin de bricolage un samedi après-midi relève de la gageure! Après, il a fallu vider les placards, sortir les meubles de notre chambre, tout recouvrir, appliquer du plâtre dans les micro-fissures, nettoyer le sol et les murs avant de se mettre à peindre. Nous avons commencé avec le pinceau pour peindre le long des plinthes, autour de la porte et de la fenêtre et dans les coins. Elisa nous a aidés car elle manie le pinceau avec délectation! Bien sûr nous sommes loin d'avoir fini. Le week-end prochain nous appliquerons la première couche de peinture au rouleau.

Bonne semaine!

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