Où dormir dans la ville qui ne dort jamais?
- traveltothemoon
- 13 août 2018
- 2 min de lecture
Manhattan? Hors de prix pour une famille de quatre personnes et un séjour de dix jours!
Brooklyn? Absolutely!
Après de longues heures de recherche, j'ai trouvé la perle rare, un appartement avec trois chambres au premier étage d'une maison dans le quartier paisible de Park Slope. La station de métro est à cinq minutes à pied, il y a de nombreux cafés et restaurants dans le coin, Prospect Park est à deux pas, les chambres sont spacieuses et la literie confortable, l'eau de la douche est toujours chaude: c'est l'endroit idéal pour poser ses valises. En plus le propriétaire Steven est très sympathique et nous accueille très chaleureusement. On se sent vraiment comme à la maison! Alors, n'hésitez pas à me demander l'adresse, cela vaut vraiment le coup!








A peine les valises posées nous nous sommes baladés dans le quartier. C'est là où l'on trouve le plus de "brownstones", vous savez ces maisons en grès rouge, construites à la fin du dix-neuvième siècle ou début du vingtième siècle. Certaines sont étonnantes comma la Lillian Ward House à l'angle de 7th Avenue et de Sterling Place ou le Montauk Club à l''angle de 8th Avenue et de Lincoln Place, un palais vénitien gothique.








Dans Park Slope, il y a pléthore de cafés et de restaurants sympas et branchés mais ils ne sont pas bon marché. Nous nous sommes arrêtés à "La Bagel Delight" où les prix sont plus raisonnables et où ils préparent de bons bagels cream cheese et saumon fumé!

Brooklyn est immense et lors de notre séjour nous n'avons pas eu le temps d'aller partout. A part Park Slope, nous nous sommes baladés à Prospect Heights, Brooklyn Heights, Dumbo, Williamsburg, Greenpoint, Bushwick et Coney Island. J'ai adoré tous ces quartiers; ils offrent tous quelque chose de différent mais partout on se sent bien. L'atmosphère y est agréable, détendue et paisible.
Brooklyn est vraiment un lieu incontournable pour celui qui visite New York. C'est un quartier en pleine renaissance et métamorphose, où l'on valorise l'économie alternative et verte, responsable et engagée, où l'on se déplace à vélo, où l'on achète dans des épiceries éthiques et des marchés bio, où l'on achète des produits locaux, où l'on cultive des salades et des légumes sur les toits de vieux bâtiments industriels. Brooklyn est devenu l'emblème de l'anti-industrialisation et de la prise de conscience écolo, de la qualité et de la créativité, du recyclage, du "fait-maison", de l'agriculture urbaine et du combat pour la nourriture saine. Cela fait rêver, n'est-ce pas? Malheureusement cette nouvelle économie ne profite pas directement aux classes populaires et un Brooklynite sur quatre a du mal à joindre les deux bouts. Le "made in Brooklyn" a un prix et les premiers acheteurs ne sont pas les artisans ou les artistes qui vendent sur les marchés mais plutôt les riches consommateurs de Manhattan.